MGM - Tour de la plaine de Saoû

Quel plaisir de remettre mes chaussures de marche que j'avais abandonnées depuis si longtemps ! J'ai eu l'impression que je n'avais ps été la seule ... Notre joie de nous retrouver était sûrement amplifiée par le bleu du ciel et l'éclat du soleil !

Jacky a fait découvrir à certains le Pas de Lauzun et nous avons tous aimé de l'accès à Saoû par la forêt.

Randonner à Saoû, nous l'avons tous fait plusieurs fois, que j'ai toujours relaté. Alors mon propos sera brèf, prétexte à montrer les photos de cet endroit merveilleux., que chacun en garde les images, et créer à mes lecteurs quelques qui ne connaissent pas des envies plutôt que des frustations,

Nous sommes partis vers l'ouest, sous Rochecolombe qui se dégage entre les branchages, pour au terme de la côte apparaître pleinement, avec à sa droite la Poupoune, et le sentier pour grimper sur les sommets de l'ouest.

Là, nous sommes redescendus dans la plaine, vers le sud en passant par la Chèvre qui saoûrit, tranversant la route et nous dirigeant vers les ruines du château qui fut le théâtre de batailles des Guerres de religion.

Photo de groupe avec chaîne de falaises en toile de fond.

Passage dans la vraie plaine, ses grands champs fraîchement labourés où quelques cabanes traditoinnelles tiennent encore debout.

Traversée de la Vèbre par une passerelle de rondins qui bougent, mais sont bien en place.

Nous nous sommes écartés d'une truffière, et avons choisi l'abri d'un muret bordant le chemin pour pique-niquer bien exposés en face du soleil.
Chapeau indispensable pour les plus sensibles. Tous ne viennent pas de chez la modiste du village !

Et petit temps de repos, mais à peine avant de poursuivre.

Parfois nous avons emprunté une petite route d'où le regard embrasse le Grand Pommerol, la montagne de Gourdon et le Grand Delmas. Des nuages blancs arrivent poussés par le vent du sud. C'est pour le moment bien agréable, et nous en profitons au maximum en pensant que ça nous amènera la pluie sous peu.

Des ptous veillent et nous venus nous dissuader de nous approcher de leur troupeau !

Les vieux arbres autour des hameaux déploient leur imposante et harmonieuse ramure. Ici des bouleaux, là des chênes.

Au Pas de Lauzun, pas loin du site archéologique préhistorique , nous sommes entourés de roches et falaises. Les strates sont verticales, en face, de l'autre côté de la Vèbre qui se fraie un passage au Pertuis. Sur notre gauche elles sont horizontales, à droite courbes et par endroits spiralées. Elles laissent imaginer les tumultes des origines et les puissances qui ont fait surgir le synclinal perché de la Forêt de Saoû.

Merci mes amis de m'avoir autorisé à vous quitter pour "aller au bureau". Bonne fait de randonnée le long de la Vèbre qui chante en sautant les cailloux là juste à votre droite !